Discussion sur le transport et la mobilité active avec Félix Gravel, du CRE-Montréal

Félix Gravel, responsable des campagnes transport, GES et aménagement du territoire au Conseil régional de l’environnement de Montréal a accepté de nous rencontrer pour parler de transport, de mobilité active et d’environnement.

Nous lui avons posé trois questions, voici ses réponses :

1. Le PMAD dit : on va concentrer le développement autour du transport collectif.

Depuis que la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) a adopté le PMAD en 2012, plusieurs grandes orientations ont été définies et les municipalités de la CMM doivent s’y conformer. Plusieurs personnes retiennent souvent celle reliée la densité mais il y a d’autres axes qui sont importants, notamment en terme de transport et de mobilité. Qu’est-ce qu’il est important de retenir ?

2. Se fixer des lignes directrices pour avoir un milieu de vie qui nous correspond.

En terme de local, quelles sont les bonnes initiatives que l’on peut nommer ? Quelles sont les choses sur lesquelles la municipalité devrait se pencher dans les prochaines années, sachant qu’il va falloir se conformer au schéma d’aménagement de la MRC et réviser le plan d’urbanisme ?

3. Quel avenir pour le stationnement incitatif ?

À l’heure actuelle, il y a un enjeu important qui est la mobilité active. À Mont-Saint-Hilaire, il y a la gare de train de banlieue avec un stationnement incitatif de plus de 800 places, géré par l’Agence métropolitaine de transport (AMT). C’est quelque chose qui vient un peu en contradiction, non ? Qu’est-ce qu’il serait possible de faire pour les quinze ou vingt prochaines années, en terme de règlementation ou de mesures à instaurer ?

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  • Yves Roy
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    Comment est-ce possible de balayer sous le tapis un si grand enjeu ?
    Nulle part dans les interventions de monsieur Gravel concernant le transport collectif et Mont St-Hilaire , je ne retrouve les quelques grandes questions fondamentales qui suivent.
    1. l’exploitation des sables bitumineux canadiens est parmi les plus grands émetteurs de GES au monde.
    2.tout cet hydrocarbure est destiné à l’exportation et , faute de passer ailleurs parce qu’il est personna non grata partout , tout cet hydrocarbure et ses additifs se retrouvent dans les wagons DOT-111 qui passent chaque jour parmi nos résidences , écoles et lieux publics.
    3. la densité prévue autour du TOD se fera en même temps qu’une augmentation fulgurante de ces passages de trains remplis à pleine capacité de produits extrêmement dangereux et polluants pour les hilairemontais-es et leur milieu de vie .
    4, très franchement , à l’image d’une ville comme Rimouski qui exige un BAPE entourant ce transport pétrolier par train , qu’attendent les élus de ma municipalité et toute la MRC pour faire figure de proue et devenir une ville durable axée sur la qualité de vie et la sécurité sur son territoire ?

  • Nathalie Jean
    Répondre

    On parle ici de transport collectif, pas de gestion des voies ferrées, qui relève du fédéral. Vous mélangez les choses, monsieur, Roy. Mais je suis parfaitement d’accord avec l’essence de votre message. Vous ne frappez simplement pas sur la bonne personne et n’utilisez pas le bon canal.

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